Ça fait un mois entier que je n'ai pas écrit quelque-chose ici.
Je n'avais ni la motivation ni le désir. Je ne savais pas ce dont je pourrais parler. Je suis en train de chercher un nouveau travail et ça prend des heures et des heures. Je me sentais tellement lasse. Mais, les choses commencent à changer, alors j'ai voulu me pousser faire quelque-chose.
Enfin j'ai décidé faire le DALF. Mieux maintenant que j'attends des cours que dans le futur. Mais, j'ai très peur que je ne le réussisse pas. Comme j'ai déjà prouvé, je ne suis pas très forte en écriture ou grammaire. Je peux parler mais très familièrement et je fais beaucoup de petites fautes stupides. En générale, quand nous faisons l'examen orale, j'obtiens un note entre 16 et 20, qui n'est pas mal, mais j'aurais besoin de plus. On a écrit des synthèses, et j'ai obtenu 7/13 pour le mien. (Notre prof a été un examinateur pour le DALF pendant quelques années, mais je pense qu'elle est un peu trop généreuse avec nous parce que elle nous connaît, elle veut nous encourager. J'imagine que, si nous étions dans des conditions réelles, nous obtiendrions des notes un peu moins élevé). Ces notes donnent l'impression que je pourrais parler mais il faut un peu de chance. On y verra.
(Pourquoi fais-je cet examen? Je n'en ai pas besoin! Il est si long et je suis déjà tellement stressée. L'examen sera le 25 et 26 mars, alors je n'ai que deux semaines. Je dois être complètement folle.)
Ben, c’est comme ça.
Récemment, j'ai lu un livre sur la vie de Paula Modersohn-Becker, qui était très intéressant et que je l'aimais. J’étais un peu nerveuse parce que j'ai décidé les mots que je ne connaissais pas et il y avait vraiment beaucoup. J'ai relu les premiers cent pages et j'ai noté tous le mots que je ne connaissais pas. Je ne rappelle pas les détailles mais je pense que, en moyenne, je ne savais pas 4 mots par page. (Bien sur, il y avait des paragraphes ou je ne connaissais pas beaucoup plus et certains ou ils étaient tous familiers). 4 mots par page dans un tout petit roman n'est pas incroyable. Néanmoins, cette semaine j'ai commencé les traduire et je suis tellement soulagée. Certes, il faut que j'apprenne plus de la vocabulaire, mais la situation n'est pas si grave que je l'avais pensée. La plupart des mots sont associées avec la nature. (J'ai mis des exemples en dessous). J'ai toujours habité en ville. En générale, je sais le mot en anglais mais je ne pourrais pas l'identifier dans la vie (par exemple, un châtaignier. Je sais que c'est un arbre mais je ne pourrais pas vous en trouver ou le décrire.
Mots nouveaux:
- un tertre - a knoll
- un arbuste - a shrub
- la bruyère - heather
- un brin d'herbe - a blade of grass
- un marais - swampland
- un bouleau - birch tree
- la écorce - bark, peel, rind
- une tourbe - peat
- un marécage - swamp, marsh, bog (I have no idea how this differs from marais, and that's fine)
- un roseau - a reed
- une giroflée - a clover (I'm a bit unsure of this one)
- le foin - hay (faire du foin - to make a racket, cause problems)
- un églantier - wild/dog rose (this I had to google in English)
Il y avait un discussion sur le log de No Manches sur l'importance de lire/regarder/etc une grande variété de choses. (Je ne veux pas critiquer les gens qui ont participé, je suis d'accord avec eux à un certain niveau et je pense qu'ils donnent des conseils très utiles, mais ils m'ont fait penser et j'ai voulu un peu parler de ma position sur le sujet). D'une côté, je suis absolument d'accord. Il est très facile de ne lire que des articles que vous trouvez intéressant et on devrait pouvoir parler des thèmes différents. Je veux pouvoir parler avec quelqu'un de sa passion, même si ça ne m’intéresse pas personnellement. Cependant, je lis beaucoup sur le féminisme par exemple, et je pourrais parler du féminisme en russe, mais j'aurais des grandes difficultés en lisant un article sur le foot. Néanmoins, je ne parle pas du foot en anglais, je ne lis pas des articles sur le sport. On ne peut pas tout apprendre dans une langue (ou en générale) pourquoi passer des heures à apprendre quelque-chose qui ne vous intéresse pas? La vie est très courte, on devrait prendre plaisir où on peut. Je me culpabilise déjà trop dans la vie. Je serais une pire polyglotte, et je l'accepte.
(Et aussi, je pense que ça dépend un peu. Je lis beaucoup sur le théâtre, le cinéma, et l'histoire. Ils sont des domaines très spécifiques, bien sur. Mais, aussi, la vocabulaire change toujours parce que ils sont aussi des sujets vastes. Ils s'appliquent au sport, à la mode, à la science, à tout. Quand je lis un article sur le film 'Le Légendaire n°17', il me faut apprendre des mots comme le palet, la crosse de hockey (etc etc - ils étaient plus difficile en russe!).)
Corrections appreciated.